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Concert du 31 Mars 2005

Il est 7h quand je me lève. La veille, couché à 3h, c'est un peu dur... Mais j'ai LA motivation. Je n'ai pas vu NIN depuis 5 ans, j'ai du batailler pour avoir ma place, mais c'est bon, aujourd'hui c'est LE jour. Tout s'enchaine assez vite : la route jusque l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry, l'avion, le train jusque Londres, le métro jusque l'hôtel... Il est 14h quand on arrive dans la chambre, et on décide de dormir un peu avant l'attente : une heure de sieste pour se remettre, puis on décide de manger autour de l'Astoria. A la sortie du métro, Stéphanie et moi nous retrouvons façe à la salle. Déception, le bâtiment ne paye pas de mine, et fait même un peu miteux, avec ses briques rouges usées.

A 16h, comme convenu, je retrouve Irae et N3o (de A five Senses Fist). Comme la file d'attente est déjà commencée, on décide de se poser et de commencer l'attente. C'est amusant, juste à côté de l'Astoria se joue un concert des... Hanson ! On profite du temps devant nous pour discuter, aller acheter un appareil photo jetable, et attendre... L'excitation monte doucement.

A 18h, ouverture des portes. C'est la surprise, car on s'attendait à une ouverture à 19h. On rentre dans la salle, on se précipite au stand, qui est assez dépouillé : deux types de T-shirt, des posters, un type de sweat. Je prends le T-Shirt NIN/Astoria noir, qui me coûte la bagatelle de ... 16 £ (24 €!).

Après les achats, on entre dans la salle, et là, le choc ! On est au niveau des balcons, et on a une superbe vue sur la scène. La salle est magnifique, la musique qui passe pour faire patienter est très sympa. On est agréablement surpris :) On se pose à une table, il est 18h45, on sait qu'il reste presque deux heures à attendre (la veille, NIN avait commencé à 20h30).

A 19h10, arrivent les Dresden Dolls, Amanda et Brian, applaudis par un public qui leur semble conquis. J'avoue que je ne connaissais pas du tout le groupe, mais j'avais eu d'excellents échos du groupe sur la mailing-list ninfr. Le groupe est composé de deux membres : Amanda chante et joue du clavier, et Brian fait la batterie (et une bonne partie du spectacle). Le concert a duré 45 minutes, et fut de grande qualité. Amanda a une voix magnifique qui fait passer beaucoup d'émotion, et Brian a une manière de jouer très théatrale. Le résultat était excellent (surtout la reprise de Black Sabbath (popularisée par Faith No More) War Pigs.

Il est huit heures vingt quand j'entend le "teaser" de With Teeth dans la salle. Les lumières s'éteignent, on sent la foule devenir incontrôlable ! Les membres du groupe se placent (Jeordie White à la basse, Jerome Dillon à la batterie, Aaron North à la guitare et Allessandro Cortini aux claviers), il ne manque que Trent.

Trent se place sur le clavier, et commence The Frail dans des hurlements hystériques. The Wretched suit peu après, avec sa rythmique lourde. La version est très puissante, et comme c'est un de mes titres préférés de NIN, je suis ravi.
Arrive un nouveau morceau de With Teeth, You Know What You Are?, agressif et énergique. C'est amusant, le public chante en même temps : pas mal pour un titre qui n'est pas encore sorti :)
Le morceau suivant commence plutôt mal, car Jérome s'est planté dans la rythmique. J'ai mis plusieurs secondes pour reconnaître le célèbre March of the Pigs. En bas, dans la fosse, ca secoue terriblement. Sur les balcons, il y a de plus en plus de monde, on se serre, mais on continue à avoir une superbe vue sur la scène. Jérome à l'air paisible, on dirait presque qu'il s'ennuie. Allessandro est aussi très discret, à moitié caché par ses claviers. Ils sont habillé de manière cool (t-shirts et jeans), sans maquillage.

Le groupe enchaîne ensuite sur The Line Begins To Blur, un morceau que j'adore, et le résultat est à la hauteur des espérances : son excellent, rythmique lourde très bien rendue, refrain plus calme,... A peine le temps de souffler, et c'est au tour de Piggy, avec la lumière sur Jeordie White et Trent au début du morceau. Une version sympathique, même si je regrette que Jeordie joue de la basse au médiator (aux doigts, le son serait plus rond et plus agréable selon moi).
Premier titre de Pretty Hate Machine : un Terrible Lie d'anthologie, repris en coeur par la foule, très énergique. Aaron, le nouveau guitariste, est un fou furieux : il saute partout, fait de grands gestes, et se casse même la gueule à la fin du concert sur Trent. De l'autre côté de Trent, Jeordie est d'un calme olympien, il ne bouge presque pas.
Le morceau suivant est une surprise : une nouvelle version de Burn, très différente de l'originale, mais qui passe très bien en concert. Puis suit une version de Closer coupée au milieu avec un extrait de Kinda I want to. Le résultat est très convaincant, et fait oublier la version live de And All That Could Have Been.
Reptile enfonce le clou : la lourdeur et la noirceur du morceau sont démultipliés, le son est énorme, c'est une méga-baffe. J'en reste soufflé encore aujourd'hui. The Big Comedown permet de se repose avant Gave Up, toujours aussi explosive, et en bas la fosse est devenue un chaudron bouillant !

Visiblement, The Fragile est à la fête, car on a le droit à The day the world went away. Puis une autre surprise : une excellent version de Suck, qui n'est pas un des titres les plus connus de NIN, mais que le public a adoré.
Déception pour le titre suivant : Even Deeper est un titre que je n'aime pas beaucoup, et la version jouée ce soir ne m'a pas convaincue...

Heureusement, le final fut un véritable feu d'artifice : nous avons eu le droit d'abord à un Wish débordant d'énergie. Puis le moment 100% émotion : Trent seul au piano chante Hurt comme jamais. Les musiciens arrivent un à un, et le résultat était fabuleux. Les demoiselles à côté de nous en pleuraient à grosses larmes.
The Hand That Feeds, le premier single de With Teeth, gagne beaucoup en live. Le public connaît déjà le titre par coeur, c'est dingue. Starfuckers Inc. suit tout de suite après. Une bonne version, mais je reste persuadé que le génie de l'original vient du travail gigantesque en studio. J'avais eu l'impression lors du concert du Zénith de 1999 qu'elle perdait un peu en concert, et j'ai été conforté dans cette idée.

Le concert se termine par une version apocalyptique de Head Like A Hole, qui met tout le monde à genoux. Le morceau se termine par un larsen terrible et Aaron qui explose un ampli et la batterie de Jérôme. Trent manque d'ailleurs à moitié de se casser la figure en enjambant un ampli renversé par le guitariste. Quand on voit que les roadies ne reviennent pas remettre le matériel en place, on comprend qu'on peut s'assoir sur les rappels. D'ailleurs la lumière se rallume...

Nous sortons de la salle de concert, trempé de sueur, le sourire aux lèvres... Il est 22h10, les gens sont gentiment mais fermement priés de sortir (à cause de la seconde soirée qui commence à 23h). En sortant de l'Astoria, on voit les roadies qui rangent le matériel, et on décide d'attendre pour voir le groupe. on croise Emilie, Mélissa, Arnaud et Matt. Hélas, l'attendre de près d'une heure n'aura servi à rien, on croise juste le groupe vite fait qui s'engoufre dans une voiture.

Ce concert, dans cette salle mythique et relativement petite (1600 personnes) fut un très, très grand moment pour moi. Je remercie chaleureusement Irae et N3o pour l'avoir partagé!

Vivement le 22 juin !

Laurent

Deux autres "reviews" du site sont disponibles sur le site de Matt à l'adresse
http://joiningthecircus.free.fr/concerts/nin/ninlive.htm et sur le site perso de Irae à l'adresse
http://ns.art.online.fr/pop-news-divers.html.





Dernière mise à jour : le 09/04/2005
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